• Le roman algérien de langue française : un <em>siècle</em> d'écriture et de créationLe roman algérien de langue française : un siècle d'écriture et de création

    BLAGUE DU JOUR 1 : 

    Faites vous encore l'amour

     - Une septuagénaire demande à un ami de longue date avec qui elle a eu une aventure autrefois. 
    - Dis moi, fais-tu encore l'amour. Fais-tu encore rire les femmes comme tu le faisais si bien? 
    - Bien, il m'arrive de faire encore l'amour, mais lentement, et il m'arrive aussi de faire rire les femmes, mais jamais les deux en même temps. Trop épuisant. 

    *****



    Ça se passe en Grèce, il y a bien longtemps. 
    Deux ados sont assis sur la place publique. Une femme, dans la cinquantaine, très élégante, passe devant eux. Un des ados siffle la femme. 
    - Voyons Oedipe, elle pourrait être ta mère. 

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    Information publiée le 5 janvier 2015 par Matthieu Vernet (source : Crasc. Oran)

     

    Le 30 mai 2015
    UCCLLA, Crasc. Oran. Algérie

    CENTRE DE RECHERCHE EN ANTHROPLOGIE SOCIALE ET CULTURELLE/CRASC

    Unité de Recherche sur la Culture, la Communication, les Langues, les Littératures et les Arts/UCCLLA

     

    PROJET DE RECHERCHE : RECEPTION CRITIQUE DU ROMAN CONTEMPORAIN ALGERIEN

     

    COLLOQUE NATIONAL LES 6 ET 7 DECEMBRE 2015

     

    THEME : LE ROMAN ALGERIEN DE LANGUE FRANÇAISE : UN SIECLE D’ECRITURE ET DE CREATION

     

    « J’écris en Français parce que la France a envahi mon pays et qu’elle s’y est taillée une position de force telle qu’il fallait écrire en français pour survivre ; mais en écrivant en Français, j’ai mes racines arabes ou berbères qui sont vivantes, par conséquent tous les jugements que l’on portera sur moi, en ce qui concerne la langue française, risquent d’être faux si on oublie que j’exprime en Français quelque chose qui n’est pas français. »

    Kateb Yacine

                                       

    La littérature comme mode d’expression de l’imaginaire dans le vaste champ des études anthropologiques et des sciences humaines se manifeste à toutes les époques de l’Histoire d’Algérie depuis les temps les plus anciens. La production littéraire est le fait de toutes les civilisations qui ont dominé le pays.

    La littérature algérienne de langue française est non seulement un produit objectif de l’apprentissage de la langue du colon mais un héritage de l’Histoire qui enrichit le patrimoine culturel algérien. Un bref regard à l'histoire des idées en Algérie nous révèle que d’autres civilisations du bassin méditerranéen et d’ailleurs, aux ambitions expansionnistes, ont convoité les rivages et la terre d ’Algérie ; ils s’y installent et viennent de ce fait amplifier et accroitre d’avantage le socle culturel ancestral. C’est dire que l’imaginaire algérien, et tout particulièrement littéraire, est imprégné profondément par toutes ces influences civilisationnelles qui sédimentent et travaillent toute la question identitaire  qui puise sa substance constitutive et toute sa signification dans l’hybridité et le  fragment, le composite et le métissage, le croisement et la multiculturalité. C’est dans ce contexte culturel ainsi constitué dans le brassage de différentes cultures que se manifeste la littérature algérienne de langue française dont les fictions sont intensément racinées dans la mémoire collective et la tradition ancestrale immémoriale ; elle représente un moment particulier de l’histoire des idées et le mouvement de la pensée en Algérie et au Maghreb. Elle est inhérente à une conjoncture historique récente dans cette trajectoire culturelle millénaire. L’indépendance du pays ne voit point son extinction. Dans cette nouvelle étape de l’Histoire, la littérature s’épanouit de plus belle dans un pays confronté à la construction de la modernité et à son intégration dans le concert des nations à l’instar de tous les pays décolonisés. Bien plus, cette littérature continue à prospérer et à se déployer durant la période post-coloniale, et à se développer d’avantage dans les temps modernes caractérisés par la mondialisation que favorise considérablement le développement accéléré de la technologie du numérique, la communication satellitaire dans les échanges entre les pays et les hommes et les multiples et incessants exodes humains entre tous les continents de la planète.  Ainsi, dans cette ère de circularité et de mouvements, de nouvelles poétiques, de nouvelles écritures, une « nouvelle diversité littéraire en Algérie », selon Najib Redouane[1], ont-elles vu le jour ; de ce fait, les valeurs esthétiques sont totalement bouleversées et métamorphosées car elles se font dans la multiculturalité, le dialogue des cultures, la confrontation de divers discours, le transfert et la mobilité des procédés et mécanismes d’écriture, en somme dans une poétique de l’hybridité, une « poétique du divers »,  telle qu’instituée par Edouard Glissant à travers sa notion de la littérature fondée sur la pensée philosophique « Le tout-monde »[2]. Cette  grande transversalité de la pensée humaine met en place l’ère du soupçon, celle  des remises en cause,  celle des questionnements  qui fondent une nouvelle vision de la valeur littéraire du texte romanesque et l’avènement d’une diversité scripturaire. Aussi, l’imaginaire, dans les fictions tout particulièrement,  se trouve-t-il affranchi des schèmes de pensées et de la rigidité des dogmes littéraires ayant prospéré dans le champ littéraire occidental considéré pendant longtemps comme le centre. Intellectuellement, esthétiquement, philosophiquement, voire idéologiquement, on peut évoquer l’idée d’un décentrement réel qui se manifeste par une errance de l’écriture, par sa mobilité, par le caractère ouvert du genre romanesque à tous les possibles artistiques et narratifs. Compte tenu de ce préalable, notre colloque s’intéressera à l’histoire littéraire du roman algérien. Après un siècle d’écriture romanesque,  il s’agit de faire un état des lieux sur l’écriture du roman algérien, de l’interroger  à la lumière des bouleversements de l’histoire du monde, de l’histoire d’Algérie et celle des temps modernes de la mondialité. Il est question d’une lecture/relecture de son émergence, de l’évolution de ses techniques d’écriture, de son esthétique, de ses discours et de sa réception critique. Il s’agit, ainsi, en définitive, de questionner la notion même de roman algérien et sa (re)définition. Qu’est-ce qui construit aujourd’hui la littérature algérienne et son histoire, et tout particulièrement celle du roman comme modalité d’expression hérité de la tradition littéraire occidentale ? Dans quelles conditions peut-on parler de spécificité générique  du roman algérien? Dans quelles conditions et perspectives peut-on évoquer son universalité ? Quel dialogue instaure-t-il au niveau de la poétique et des discours au sein du Maghreb et de la littérature francophone? Quelle classification générique et périodique peut-on suggérer pour écrire l’histoire littéraire? Peut-on parler à l’époque contemporaine de l’émergence d’un « nouveau roman algérien » selon Lynda-Nawel Tebbani [3]? Où d’un « nouveau souffle du roman algérien »  selon les propos de Rachid Mokhtari[4] ? Quelles en seraient les dimensions esthétiques ? Pour avoir quelques réponses, nous soumettons à la prospection et à l'analyse les axes de recherche et de réflexion  suivants :

    • Les romans émergents des pionniers

    • Le roman postcolonial 

    • Le roman iconoclaste

    • Le roman contemporaindes années 1990 à nos jours

    • Le roman de l’exil

    • Le roman issu de l’immigration

    • Comment élaborer l’histoire littéraire algérienne :

      • . Synchronie ou diachronie

      • Révolution et rupture

    • L’avenir de la littérature algérienne : quels enjeux et perspectives ?

    • Edition et diffusion de la littérature : quel rôle dans l’histoire littéraire ?

    • Quelle réception transfrontalière du roman algérien ?

       

     Comité scientifique

     

     Professeur Zineb Ali-Benali, Université de Paris 8 (France) ; Dr. Karim Amellal, auteur (Paris, France); Professeur Zoubida Belaghoueg , Université de Constantine ; Professeur Bouchra Ben Bella , Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès (Maroc); Dr. Bendchehida Mansour, MC/A, Université de Mostaganem ; Professeur Faouzia Bendjelid, Université d’Oran 2 ; Dr. Benhaïmouda Miloud, MC/A, Université de Mostaganem ; Professeur Emérite Charles Bonn,  Université de Lyon 2 (France) ; Dr. Boudjadja Mohamed, MC/A ,Université de Sétif ; Professeur Abdelkader Ghellal, Université d’Oran 2, Professeur Saïd Khadraoui, Université de Batna ; Dr. Medjad Fatima, MC/A, université d’Oran 2 ; Dr. Medjahed Leïla, MC/A, Université de Mostaganem ; Professeur Mehadji Rahmouna, Université d’Oran 2, Dr. Merine Kheira, MC/A, Université d’Oran 2 ; Professeur Hadj Miliani, Université de Mostaganem ; Professeur  Anda Radulescu, Université de Craiova (Roumanie) ; Professeur Najib Redouane, California State University, Long Beach (USA) ; Dr. Seza Yilancioglu, MC, Université Galatassaray (Turquie) ; Dr. Zinaï Yamina, MC/A, Université d’Oran 2.

     

    Calendrier

    • Soumission des propositions jusqu’au 30 mai 2015

    • Evaluation des propositions : juin 2015

    • Notification d’acceptation : 1er juillet 2015

    • Envoi des communications : jusqu’au 15 novembre 2015

       

       

        Propositions des Participants

       

    • A soumettre à l’adresse e-mail : colloque-ucclla@gmail.com

    •  (Time new roman12, interligne 1,5) 

    • Nom et prénom du communicant, grade, institution universitaire d’attache

    • Titre de la proposition

    • Axe dans lequel s’inscrit la proposition

    • Résumé de la proposition en 500 mots au plus

    • Notice bio-bibliographique de l’auteur

    « Obama a donné gens heureux Nouvel An ouzbeks. Peuple ouzbek tendus ... Un juste » s’en va, son œuvre reste »

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